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Date d'inscription : 13/02/2019
| Plaidoiries, montages de dossiers, vérifications des comptes et autres affaires illicites ponctuaient mes journées. De l'aurore au crépuscule voire une bonne partie de la nuit, l'homme d'affaires que je suis est sur tous les fronts. Ne laissant rien au hasard, je garde un oeil méfiant sur tous es subordonnés.
Bien que mes activités quotidiennes soient relativement identiques, je m'évertue à rompre mes habitudes en modifiant mes lieux de contacts, bouleversant mon emploi du temps autant que possible. Ces précautions ont pour but que les filatures policières ou un éventuel guet-apens échouent.
Ainsi, après une semaine très chargée, je décide sur un coup de tête de m'octroyer un peu de répit sur l'Eldorado. C'est le dernier jouer acheté, il y a plusieurs mois. J'avais prévenu l'équipage de se tenir prêt pour un desamarage, et donc, de prévoir les vivres en conséquence pour plusieurs jours.
Aussitôt à bord du bateau, j'indique au capitaine la destination souhaitée avant de me changer dans ma cabine. Quelques instants plus tard, confortablement installé dans l'un des fauteuils du salon, je me sers un verre de whisky avec des glaçons et je me mets à fumer une cigarette. La tête en arrière, les yeux fermés, je recrache la fumée.
Les clapotis de l'eau contre la coque du bateau e berce dans un état de semi sommeil. D'autres bruits étouffés me parviennent mais ne mm'alertent aucunement ; cela doit provenir de l'équipage qui s'affaire.
Soudain, un claquement de porte, des pas... et d'autres sons suspects me tirent de la léthargie dans laquelle je m'étais plongé. J'ouvre les yeux , me redresse, les oreilles aux aguets. Des tiroirs claquent , des pas à nouveau...dans la cabine d'à côté. Outre le personnel navigant, je suis le seul passager Ni une ni deux, j'attrape mon pistolet au passage dans ma cabine. Sans faire de bruit, je pénètre dans la pièce suivante, l'arme au poing.
Malgré que la chambre soit dans la pénombre, je distingue une silhouette assise sur le lit qui fouille dans la table de nuit. Je menace l'individu .
Je peux peut-être vous aider ?
A ce moment-là, la personne se retourne et je découvre le visage d'Isabella, ma petite soeur.
p*tain !! Isa, je t'ai dit à maintes reprises de me prévenir quand tu veux monter à bord !!!
Je glisse l'arme dans mon pantalon au niveau de mon dos et va l'étreindre.
Content de te voir malgré tout ! Cela fait si longtemps ! Un peu plus j'aurai pu te faire la peau. |
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Date d'inscription : 20/02/2019
| Comment décrire cette journée ? Déjà, je me suis réveillée, la tête complètement en vrac, la veille, en soirée, j’étais allée en boîte, ne me demandez pas le nom de l’endroit, je ne m’en souviens plus. Hum…tout comme le mec que je regarde dormir, je ne suis pas chez moi, la pièce m’est inconnue et voir ma tenue d’Ève, je me doute que l’on s’est bien amusé lui et moi.
Je regarde l’heure, hé M*RDE, je vais être à la bourre pour mon quart de travail à l’hôpital, je me lève du lit et j’enfile en toute hâte mes vêtements de la veille, un jeans moulant et un top en dentelle. À voir les lambeaux de tissus, il n’y était pas allé de main morte pour me l’enlever, adios le top, il est foutu. Je me sens généreuse, je lui laisse en souvenir et profite de son sommeil pour lui subtiliser sa chemise qui traine au sol. J’étais pressée alors pas le temps de lui dire au revoir…
L’hôpital…ce lieu qui grouille continuellement d’activité des plus insolites aux plus dramatiques. À peine arriver que l’on me bipât d’urgence en salle de chirurgie…un gamin des quartiers pauvres âgés d’environ 10 ans. Trois balles dans l’abdomen…ils avaient réussi à le stabiliser dans la scène centrale, mais son état restait critique. L’intervention avait duré cinq heures, on avait réussi à le sauver, mais il s’en était fallu de peu pour qu’il nous claque dans les mains. À chaque fois que je voyais un enfant sur la table, mon cœur souffrait le martyre, innocente victime de la guerre entre mafieux. Dès l’intervention terminée, je pris congé, j’avais une migraine affreuse et j’avais besoin de changer d’air…idéalement l’air du large.
Je filais à mon appartement dans le quartier chic préparer des vêtements pour le WE, j’avais besoin de m’évader. Mon frère y avait un yacht et je disposais de ma propre cabine. L’idée me plaît sur le champ. Même s’il restait à quai, le bateau m’offrirait un environnement différent pensant y être seul.
Direction le port, je repérais facilement le navire, il avait fière allure. Je montai à bord et filai directement dans ma cabine, me pensant seule et perdue dans mes pensées. Je n’avais pas remarqué l’effervescence des préparatifs de désamarrage ni la présence des membres d’équipage. Je n’avais qu’une idée en tête, mettre la main sur ce sachet de coke que j’avais caché dans le fond d’un tiroir lors de ma dernière visite à bord. Je claquais la porte, je fouillais les tiroirs, ne me souvenant pas dans lequel j’avais laissé mon précieux paquet…
Des pas et un homme entre dans ma cabine, je me retournai en sursautant, remarquant l’arme pointée sur moi et hoqueta de surprise. Heureusement pour moi, c’était mon bro qui me reconnut…pfiouuu.
P*tain !! Isa, je t'ai dit à maintes reprises de me prévenir quand tu veux monter à bord !!!
Il rangea son arme, vient à ma rencontre et m’étreint avec affection que je lui rendis tout aussi bien.
Content de te voir malgré tout ! Cela fait si longtemps ! Un peu plus j'aurai pu te faire la peau.
En rigolant, je lui offris mon plus magnifique sourire.
Mais non ! J’aimerais t’oserais trouer le corps de ta petite sœur d’amour ! Mamma ne te le pardonnerait jamais !
Encore un sourire avant d’enchaîner
Moi aussi je suis contente de te revoir mio amore fratello!!! Comment vas-tu ? |
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Messages : 23
Date d'inscription : 13/02/2019
| Je souris à l'entendre parler italien. Cela me fait remonter les souvenirs de l'enfance où le patriarche s'exprimait en italien quand il était en colère. Je l'entends encore jurer quand les affaires ne fonctionnaient pas comme il l'entendait. Je me rappellerai toujours le jour où je me suis fait pincer lors d'une transaction avec un dealer et que j'ai écopé plusieurs mois en maison de correction, j'avais eu le droit à un sermon en italien... le pauvre s'il avait su que je n'en avais compris que la moité... Mais, là, ces mots sortis de la bouche de ma petite soeur, avait plutôt une note tendre voire une connotation sensuelle.
Quelle version veux tu soeurette ? La version officielle ou la version officieuse ?
Je souris en coin, ne lui laissant pas le temps de répondre que je poursuis.
Officiellement, je vais bien, même très bien ... Officieusementl je suis mort.... de fatigue... Ces derniers temps, je tire trop sur la corde, d'où ce week end improvisé avec une sortie en mer.
Je la regarde et enchaîne.
Dis-moi, je fais quoi de toi ? Je te kidnappe ou je te jette à la mer comme appât aux poissons ou je demande une rançon pour ta libération à ton amoureux transi ?
C’est toujours avec un certain plaisir que je la taquine. Quand elle était gamine, je pouvais lui jouer des tours pendables, et, elle fonçait. Cela me faisait rire aux éclats, elle ronchonnait ce qui avait le don de me faire redoubler de rire…
Après sa réponse, je tourne les talons et pose ma main sur la poignée de porte.
Tu me retrouves dans le salon, j'aimerai que nous parlions un peu ...
Je sors de la cabine d'Isabella pour retourner dans la pièce que j'avais quitté peu de temps avant. Je me réinstalle dans mon fauteuil. Alors que je tends ma main pour reprendre ma cigarette, je constate qu’elle s’est consumée toute seule dans le cendrier. Je m’en rallume une autre et je tire quelques bouffées en attendant Isa.
La nuit commence déjà à tomber. J’allume la lampe à mes côtés et je regarde dehors. Les lumières de la ville se reflètent dans l’eau.
De longues minutes s’écoulent avant qu’elle ne pointe son joli minois. Je tourne mon regard vers elle et je la détaille.
Dis-moi, depuis quand portes-tu une chemise d’homme ? Tu n’as pas honte de laisser un pauvre homme tout nu ? Et, si tu me donnais le nom de la pauvre victime ?
J’esquisse un sourire en coin. |
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Date d'inscription : 20/02/2019
| En souriant, j’écoutais mon grand frère, essayant de ne pas montrer ma nervosité. J’étais à la rechercher de mon sachet de coke et j’ai failli être prise en flagrant délit. Je l’avais rarement vu aussi volubile et cela me fit plaisir de constater ce changement chez lui.
Dis-moi, je fais quoi de toi ? Je te kidnappe ou je te jette à la mer comme appât aux poissons ou je demande une rançon pour ta libération à ton amoureux transi ?
Mmmhhh pour la rançon tu risques d’attendre longtemps, mais je veux bien que tu me kidnappes afin de passer un peu de temps en tête à tête avec mon bro adoré.
Tu me retrouves dans le salon, j'aimerai que nous parlions un peu ...
Hochement de tête, sourire de circonstance et je le regardais tourner les talons. Je soupirais de soulagement. Ses paroles résonnèrent dans ma tête et une certaine curiosité m’habita…qu’avait-il à me dire pour qu’il prenne la peine de solliciter ma présence pour discuter…ça ne lui ressemblait tellement pas.
Lorsqu’il ferma la porte, je me levais d’un bon pour m’assurer d’entendre ses pas s’éloigner. Je me remis en quête de trouver ce satané sachet dans ma commode. Je mis finalement la main dessus dans deuxième tiroir et constais horrifié qu’il restait de quoi me faire à peine une demi-ligne. Sans plus attendre, je m’installai, en fit une mince ligne avec une carte de crédit et pris un billet de banque roulé pour la renifler d’un trait. Je nettoyai ma commode pour ne laisser aucune trace visible de mon méfait et m’allongea quelques instants pour profiter calmement de l’effet d’euphorie qui m’habitait, cette sensation plutôt plaisante après l’horrible journée vécue à l’hôpital.
Au bout d’une quinzaine de minutes, je me relevai, me refit une beauté et quitta ma cabine pour rejoindre mon frère au salon. Il me détailla de la tête au pied avant de me questionner.
Dis-moi, depuis quand portes-tu une chemise d’homme ? Tu n’as pas honte de laisser un pauvre homme tout nu ? Et, si tu me donnais le nom de la pauvre victime ?
J’éclatais de rire et pris place, près de lui, prenant un air coquin avant de lui répondre.
Comment dire ? Disons que mon top n’était plus en état d’être porté alors je n’ai eu aucun scrupule à lui subtiliser sa chemise avant de partir. Quant à son nom, je l’ignore moi-même, petit détail que j’ai omis de lui demander.
Clin d’œil à l’attention de mon frère, il avait changé un peu depuis la dernière fois que je l’avais croisé, probablement le poids de ses nouvelles responsabilités, mais il avait toujours sa belle gueule d’italien.
Je détournais le regard, un bref instant, pour admirer la vue que nous avions sur la ville et ses lumières qui se reflétaient sur l’eau. |
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Messages : 23
Date d'inscription : 13/02/2019
| Sidéré par sa réponse , je la fixe.
Comment ? Tu oses m'avouer que tu couches avec le premier venu sans connaître son nom ?
La colère commence à gronder en moi. Une inspiration profonde pour tenter de la dompter. Je tire quelques bouffées de ma cigarette.avant de la réprimander. L'envie de la gifler est grande mais j'essaie de me contenir.
Isabella !
Tu te rends compte que tu agis comme une prostituée ! Une traînée !
Tu vas faire honte à la famille et nous apporter le déshonneur !!!
Tu as intérêt de changer de comportement !
Je fronce les sourcils tout en recrachant la fumée.
J'espère que tu as pris tes précautions Il manquerait plus que tu sois en cloque !
Je finis ma cigarette et en rallume aussitôt une autre.Je préfère laisser passer quelques minutes de silence, le temps que je me calme. Je n'ai pas envie de briser ces instants agréables de nos retrouvailles.
Passons à autre chose, comment se passe tes études en chirurgie ? Tes tours de garde ?
Je l'écoute attentivement et je décide de ne pas aborder à nouveau le sujet de ses amours pour ne pas plomber l'ambiance si ce n'est déjà fait.
De ce côté là, je suis fier de toi et de ta réussite professionnelle. Mais, dis-moi, tu es venue ici pour décompresser de ta semaine aussi ?
Soudain, mon attention est troublée par les vibrations de mon téléphone portable dans ma poche de ma veste. Un coup d'oeil bref pour constater la réception d'un SMS d'un de mes collaborateurs.
J'ai un souci avec la livraison du canon à neige...
A la lecture de ces mots, mes traits se durcissent. Ma mâchoire se crispe. Je me frotte la barbe, réfléchissant à une solution possible à ce problème et zappant la discussion en cours.
Je lève les yeux un instant, sentant un regard sur moi.
Excuse-moi un instant, je règle une affaire et je suis à nouveau à toi.
Puis, je réponds au message :
Tant pis, je vais aller à la station de ski plus au sud...
Je range mon téléphone puis je regarde ma montre.
[b]Et, si nous allions dîner sur le pont, c'est l'heure... Je te conseille de te couvrir un peu plus.[/b]
Par chance, l'équipage avait aperçu qu'il y avait une seconde personne sur le bateau et avait en sorte d'adapter les menus pendant le voyage.
Je quitte la pièce pour me rendre à table. Je m'installe et attend ma soeur. Je demande au personnel de me servir un whisky et d'apporter le cocktail d'isa. |
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Messages : 6
Date d'inscription : 20/02/2019
| Comment ? Tu oses m'avouer que tu couches avec le premier venu sans connaître son nom ?
La réaction de me frère me fit sourire, s’il savait le pauvre…je l’observais prendre quelques bouffées de sa cigarette pour essayer de se calmer…remarquant les fossettes qui se formaient sur son visage lorsqu’il était contrarié…cela lui donnait un petit air de caïd…assez craquant.
Isabella !
Tu te rends compte que tu agis comme une prostituée ! Une traînée !
Tu vas faire honte à la famille et nous apporter le déshonneur !!!
Tu as intérêt de changer de comportement !
Rhalala, mais qu’est-ce qu’il ne fallait pas entendre…
Oula ! T’abuses ! Ma vie privée et sexuelle ne regarde que moi, je suis majeure maintenant, il est temps que tu me laisses grandir mon frère.
Je le regardai froncer des sourcils et croisai les bras, imperturbable, surement grâce à ma récente dose de coke.
J'espère que tu as pris tes précautions Il manquerait plus que tu sois en cloque !
Ça encore, ça me regarde-moi, pas toi ! Tu n’aimerais pas être tonton Marlon ?
Petit sourire moqueur au coin des lèvres alors que je le vis passer par une gamme d’émotion et changer de sujet pour ne pas envenimer notre soirée.
Passons à autre chose, comment se passe tes études en chirurgie ? Tes tours de garde ?
Ça se passe bien, je te remercie. L’hôpital est un lieu qui ne dérougit jamais…
Je pris une grande inspiration pour chasser l’image du gamin dans ma tête, le pauvre… il s’en était sorti in extrémis…
Je t’avoue que c’est assez éprouvant…surtout lorsque c’est un enfant sur la table d’opération.
De ce côté là, je suis fier de toi et de ta réussite professionnelle. Mais, dis-moi, tu es venue ici pour décompresser de ta semaine aussi ?
J’allais lui répondre lorsque son téléphone vibra. Je vis ses traits se durcir alors je me doutai bien que le contenu du message le contrariait. Je n’en fis pas de cas, ignorant si cela concernait son métier d’avocat ou sa double vie.
Excuse-moi un instant, je règle une affaire et je suis à nouveau à toi.
J’haussais les épaules et le laissé répondre à son texto, m’indigner ne changerait rien à la situation.
[b]Et, si nous allions dîner sur le pont, c'est l'heure... Je te conseille de te couvrir un peu plus.[/b]
Petit hochement de tête, je me levai et me dirigeai vers ma cabine pour récupérer un châle que je déposai sur mes épaules. Je pris la direction du pont et vient retrouver mon frère à sa table, souriant à la vue de mon cocktail, un sex on the beach ! Mon préféré. Je lui souris, heureuse de cette petite attention. |
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Messages : 23
Date d'inscription : 13/02/2019
| Assis confortablement, le verre à la main, je joue à faire entrechoquer les glaçons. Ma sœur semble tarder à me rejoindre. Il ne fait pas si froid que ça, juste une légère brise qui provoque un léger roulis. Je bascule ma tête en arrière et je perçois un ciel dégagé. Les étoiles brillent et je cherche les constellations apprises.
Un froissement de vêtements me tire de ma contemplation.
Ah te voilà ! Prends place !
Je lève on verre, trinque avec elle et boit quelques gorgées.
Santé ! A notre week end !
Alors dis-moi, comment se fait-il que tu sois à bord ? Tu n’as pas répondu tout l’heure !
Tout en l’écoutant, je sirote mon whisky. Face à l’histoire du gain blessé par balles, je constate que la situation la touche.
Ma pauvre sœur ! Endurcis-toi ! La vie n’est pas toujours tendre et tu devrais le savoir ! Il faut savoir faire le bon choix ou faire partie des plus forts !
Je la regarde intensément, espérant qu’elle aura compris le message caché derrière. Tout ce que je souhaite c’est qu’elle ait opté pour le bon choix, celui d’être intègre, honnête et de ne pas tremper dans le milieu… Cela peut paraître étrange que cela soit pensé par un membre de l’organisation mafieuse mais pour être aussi haut dans la hiérarchie il ne faut pas faire dans les sentiments et c’est un point faible des femmes.
Le personnel apporte le plat de poisson. Afin qu’elle évite de me poser des questions sur mes activités, j’enchaîne sur un autre sujet.
Nous avons levé l’ancre et allons naviguer en direction du sud. Je te préviens, il n’y a aucune escale de prévu, c’est juste une escapade en pleine mer pour prendre une grande bouffée d’air marin.
Je déguste le mets et bois quelques gorgées du vin blanc l’accompagnant. Je reprends la parole.
Je te prie de m’excuser mais ce soir, je ne vais pas profiter de ton agréable compagnie, je suis trop fatigué…
Conscient de la déception que je pouvais lui causer, mais, les affaires avant tout.
Par contre, demain, tu m’auras sur le dos toute la journée !!
Je lui fais un clin d’oeil avant de rire.
Que comptes-tu faire ? Piscine ? Billard ? Lecture ? Dormir ?
Je souris en écoutant son programme, puis j’attaque le dessert qui nous avait été apporté. Je déguste de façon sensuelle mon dessert préféré : le tiramisu. A peine terminé le repas, je me lève et lui fais la bise.
Je te souhaite une bonne nuit et à demain soeurette !
Je me dirige vers ma cabine et je tourne le verrou. Au lieu de me coucher, je prends mon téléphone pour appeler mes contacts afin de demander des explications. N’étant pas satisfait des raisons données pour la non livraison des marchandises promises, le ton commence à monter. Les menaces fusent. Finalement, après plusieurs coups de fil, je réussis à négocier avec un autre fournisseur. Du coup, cela m’agace de devoir modifier mon emploi du temps, contrecarrant mon week end, pour prendre la livraison du colis malgré la présence d’Isabella à bord.
Tard dans la nuit, j’éteins ma lumière pour sombrer dans le sommeil. |
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Messages : 19
Date d'inscription : 03/02/2019
| Assis sur le bord du panton, mon jean noir retroussé sous les genoux, je regardais descendre l'horizon au bout de mes jumelles, ma chemise blanche et ma cravate noire claquant au vent. Le médecin avait été formelle: tension trop haute oblige. Je devais prendre du repos. "Les nerfs" qu'ils avaient dit! Pour moi qui n'avait pas pris de vacances depuis que j'étais en âge de signer un chèque, rester tranquille était une grande première et d'un grand ennui. J'étais né riche. Et devenu encore plus riche par la suite. Tout ce que j'avais eu envie d'essayer je me l'étais déjà offert (et qu'on ne me parle pas de voyage, je passais presque plus de temps dans mon jet que chez moi.) Finalement, il n'y'avait rien que je ne puisse pas m'offrir. Tout vu, tout fait ou presque. Il m'avait fallu un gros effort d'imagination pour trouver un truc nouveau a faire...
Je venais de m'acheter un jet-ski et à l'heure qu'il est, une equipe d'homme en costard noir le descendait d'un camion à quelques dizaines de mètres de là ou je me trouvais. Indifférent quant à leur difficulté pour porter l'engin a la mer, je continuais de regarder l'horizon.
Un sourire s'imprima sur mon visage tandis qu'une nuée de goeland rentrait dans ma ligne de mire. Ils se battaient cruellement un bout de poisson. Ces bestioles avaient vraiment sale caractère. Elles auraient "presque" attiré ma sympathie. )
-Monsieur? Vint m'interrompre l'un des hommes en noir. Vôtre jet ski est prêt. J'abaissais mes jumelles et relevais mon regard vers lui.
-Des nouvelles du contrat S? S pour Sky. De tous les contrats que j'avais signé , celui ci etait celui que j'attendais le plus...
-Nous n'avons toujours pas retrouvé sa trace.
-Continuez les recherches. Et appliquer le plan.
-Bien monsieur.
Je me levais, lissant ma cravate avant de me tourner vers cet autre homme en noir qui me tendait une combinaison neoprène. Je l'ignorais pour le contourner et allais directement m'assoir en selle.
-Comment ça marche? Demandais-je en cherchant comment mettre le contact.
-Vous devriez peut-être prendre des cours avant de vous lancer? Je finis par trouver ce que je cherchais. Si côté math et physique j'etais une tronche, côté mécanique j'etais pas une flèche.
-Je préfère ma voiture. Repondis-je en tressautant legerement sur la selle du jet ski que je trouvais trés inconfortable.
-Laquelle?
-Toutes.
-Monsieur n'aurait peut-être pas dût perdre son permis... encore. Je jettais un regard au nouvel arrivant. Un homme d'un certain âge que j'appellais tendrement " Alfred". Le majordhome avait bien plus souvent était mon père que mon vrai père... Lui seul savait ce qui me rongeait vraiment et ce n'était pas le travail.
"-Monsieur devrait ecouter ce qu'on lui dit et mettre sa combinaison. Sans quoi, je serai obligé de demander au medecin de rentrer dans la chambre de monsieur pour le soigner et il se peut qu'il ne puisse resister à toucher vôtre collection de...
- C'est bon! Je la met!"
L'idée qu'on puisse toucher a mes maquettes me rendait fou! Je me deshabillais sur le panton. Frissonnant aux embruns frais de la mer et l'enfilais rapidement. Avant de remonter sur le jet-ski.
"-Je savais que monsieur était quelqu'un de raisonnable."
- Ouais Alfred tu m'as encore eu. Mais j'peux toujours essayer de te faire mourir de chagrin! "
Je tournais la clefs du jet ski, un grand sourire en coin, le puissant moteur retentit et manipulais l'engin avant de comprendre que ça s'pilotait d'avantage comme une moto qu'une voiture.
"-Pas une larme monsieur. Je verserai pas une larme" Me dit-il tandis que de mon pied, je repoussais l'engin du bord avant de mettre plein gaz sur l'horizon avant d'entamer une boucle à toute vitesse dans le port. Arrosant copieusement les pantons des yacht et leurs eventuelsusagers. Sans parler du bruit de mon moteur qui eventuellement pouvait reveiller les dormeurs ...
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Note admin: pensez à baliser correctement vos rps si vous ne voulez pas d'intrusion!
[PV] pour rp fermé et usager des lieux (comme ici)
[TPV] pour rp trés privé sans intrusion. |
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